Symposium on / Colloque sur
Even the most casual survey of
political and social events reveals a variety of confrontations,
disagreements, misunderstandings, lacks of mutual comprehension, and
changing viewpoints. Within many countries, but also on the
international level, one finds major debates between fundamentalisms
and reform, religion and secularism, the wealthy and the dispossessed,
the first world and the developing world, the urban and the rural, the
young and the old, and so on. Recently, particular attention has been
given to how religion – at least in the sense that which expresses
one’s ultimate commitments – is part of, or is drawn into, such debates.
These phenomena
invite philosophers and scholars in cognate disciplines to examine not
just the phenomena themselves but the underlying issues. The purpose of
this conference is to investigate and review some of the underlying
issues here, to see what responses have or might be appealed to in
order to address what have been called ‘clashes of cultures’, but also
to see what problems have and may arise in attempting to address these
questions. Specific questions that may be addressed here are,
then: What is it to speak of a clash and, particularly, a ‘clash
of cultures’? Is clash a characteristic of cultural (but not local or
individual) conflict? Is there any particular method that can be drawn
on, to address putative clashes of culture? What is, or has been, the
place of religion and philosophy in such clashes and in
addressing such clashes? And how might one respond to such clashes?
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Certains ont décrit ces phénomènes comme ‹ conflits culturels › – c’est-à-dire qu'ils ne sont pas de simples désaccords ou divergences d'opinion sur des politiques et des pratiques. Ainsi, dans beaucoup de pays d'Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord, mais aussi au-delà, on assiste à un conflit entre des groupes d'immigrants et les communautés établies ; dans les pays du Moyen-Orient et de l'Asie, il y a des conflits entre les autorités laïques et les groupes religieux – et quelquefois parmi les groupes religieux eux-mêmes –hindous, musulmans, chrétiens, sunnites, catholiques et protestants. Aux États-Unis, nous assistons au phénomène des états rouges et des états bleus, un conflit qui tend à refléter celui entre le monde urbain et le monde rural, le « nord » et le « sud », et les pro-vie et les pro-choix. Il y a aussi des conflits entre plusieurs idéologies et pratiques, comme celui dans le monde des affaires entre l'intérêt général et les demandes du marché. Ces phénomènes invitent les philosophes et les savants dans les disciplines connexes à examiner non seulement les phénomènes eux-mêmes, mais aussi les problèmes fondamentaux. Qu’est-ce que cela implique de parler de conflit, et plus particulièrement de conflit des cultures ? Est-ce que les phénomènes mentionnés ci-haut sont tous des exemples d’un tel conflit ? Quel est, ou a été, le rôle de la religion et de la philosophie dans de tels conflits, et comment ont-elles tenter de répondre à ces conflits ? Comment peut-on répondre à de tels conflits – en essayant de les dissoudre ? En absorbant un ou plusieurs des partis impliqués ? Ou en trouvant des façons de tolérer le conflit ? Par exemple, certains ont soutenu qu’une réponse repose sur la recherche d’un terrain commun entre les divers groupes et individus impliqués dans le conflit – soit en faisant appel à un terrain commun inhérent à toutes cultures et pratiques de vie ou en créant un espace commun. D’autres ont suggéré qu’il doit nécessairement y avoir des autorités nationales ou internationales (par exemple, l’État, un organisme international ou un tribunal) qui pourraient réglementer et aider (ou forcer) les groupes à négocier les uns avec les autres. Une autre option consiste à se tourner vers des visions du monde ou des religions plus globales, plus inclusives comme source de sens mais aussi comme outil pour résoudre les conflits. Et il existe d’autres possibilités. Le but de cette conférence est d'examiner et de revoir certains des problèmes fondamentaux, de voir quelles solutions pourraient être apportées à ce qu’on a appelé ‹ les conflits de cultures ›, mais aussi de voir quels problèmes pourraient se présenter lorsqu’on tente de répondre à ces problèmes. Les questions spécifiques qui pourraient être étudiées incluent : Le conflit est-il une caractéristique du conflit culturel (et non une caractéristique locale ou individuelle) ? Y a-t-il ou peut-il y avoir des vérités universelles, et ont-elles priorité sur les affirmations idéologiques et les convictions et pratiques religieuses ? Y a-t-il une méthode particulière pour faire face à ces prétendus conflits de cultures ? |
NB
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